Samedi 11 février 2012 - Annecy :

Convulsions Sonores poursuit son partenariat avec le Brise-Glace qui accueillera donc notre septième soirée "ICEBERG" le samedi 11 février 2012.

Après Chrysalide, Muckrackers, Bak XIII, Sonic Area, Wäks, Neon Cage Experiment, Antiglück, Beinhaus, KL, Blue Velvet, K-Bereit, Operation Of The Sun, DK.Dance, Skoyz, l'affiche mettra cette année à l'honneur deux artistes électroniques à mi-chemin entre ambient cinématographique et indus rythmique, le gantois EMPUSAE et le parisien FLINT GLASS inspiré de l'oeuvre de l'écrivain fantastique Lovecraft, mais aussi leur projet commun TZOLK'IN dont la thématique précolombienne se veut plus tribale au niveau des percussions pour un set exceptionnel à géométrie variable d'environ deux heures.

Ces deux artistes sont invités à travers l'Europe entière mais aussi de l'autre côté de l'Atlantique et ont déjà joué dans les plus grands festivals de la scène dark ou industrielle (Wave Gothic Treffen, Maschinenfest, Forms of Hands, Gothic Festival, Wroclaw Industrial Fest, Elektroanschlag...) ainsi que dans quelques salles emblématiques des musiques électroniques (Slimelight à Londres, Batofar à Paris, Dom à Moscou, Rachdingue à Barcelone, Usine à Genève, Universal Dog à Lahr...). Deux autres prestations lives complèteront l'affiche : LIYR , side-project d'un ex-Skoyz à mi-chemin entre néoclassique et indus-martial et Le Chiffre qui, pour l'occasion, plus qu'un simple mix, réinterprètera quelques sons et bruits de son ancien groupe OMNICORE.

@ Le Brise-Glace - 54 bis rue des Marquisats - 74000 Annecy

http://www.le-brise-glace.com

Samedi 11 février 2012 de 20h30 à 00h30

8€ (7€ pour les abonnés du Brise-Glace)

Concerts :

LE CHIFFRE réinterprète OMNICORE : 20h30-21h00

(Convulsions Sonores - Annecy + Divine Comedy/La Citadelle - Lyon)

Le "cold-down" (terme plus approprié que "warm-up" en l'occurrence) sera assuré par le convulsif Le Chiffre qui, pour l'occasion, plus qu'un simple mix, réinterprètera au cours de sa performance quelques sons et bruits d'Omnicore, groupe reconnu de la scène industrielle française à la charnière des années 90 et 00, entré en hibernation depuis. Souffrances de la guerre, destruction de l’environnement, endoctrinement des esprits et autres folies de l'humanité constituent les thèmes principaux développés par Omnicore à travers deux albums aux compositions froides et désenchantées, un premier dans une veine electro-dark, le second ayant pris une tournure résolument symphonique et martial-indus. Le Chiffre, qui officiait à l'époque à la basse sous le pseudonyme de Cypher, a depuis mis son instrument, mais aussi sa sirène d'alarme, ses cymbales et clochettes, sa flûte, son spoken-word et ses machines au service de Tat, projet dark-folk inspiré par l'alchimie et qui connaît un joli succès d'estime en France.

Chroniques :

« Omnicore est le :Wumpscut: français! » Elegy
« Une orchestration irréprochable, imposante, lourde, puissante place tout de suite Omnicore au niveau de The Moon Lay Hidden Beneath A Cloud, ce qui n'est pas peu dire. Le choix des samples est judicieux et n'étouffe pas les compositions qui expriment au maximum le côté autodestructeur et suicidaire d'une humanité en perdition. » D-Side
« On ne résiste guère au plaisir de se laisser bercer par ces cadences funèbres et ces cantiques impies. » Prémonition
« Une musique industrielle martiale et orchestrale, ténébreuse, gorgée d'échos et qui rappelle l'esprit des grandes productions Cold Meat ou Cyclic Law. » Obsküre

LIYR : 21h00-21h45

(Rage in Eden - Lyon) http://www.myspace.com/liyr

Puisant son inspiration dans la mythologie celtique, dont le dieu de la mer a donné son nom au groupe, Liyr est un duo lyonnais formé en 2009 mais qui compte déjà deux albums sortis sur le label polonais Rage in Eden à son actif. Il convient de dire qu'aux côtés de la chanteuse Alexandra Nordrac en charge des textes, la musique est composée par un véritable stakhanoviste en la personne de Sven Mann qui a fait son deuil de Skoyz, son ancien groupe e.b.m., puisqu'il est désormais à la tête de pas moins de quatre projets : outre Liyr, Embryoid dans une veine electro-dark, Auswhalt en martial-indus et Aesterii en dark-ambient qui ont tous eu une actualité discographique récente sur des labels étrangers. Liyr évolue quant à lui dans une veine néo-classique où les pêches percussives à la In The Nursery ou Laibach viennent donner puissance au lyrisme des nappes de synthétiseur, le tout relevé de chant parfois clair, parfois sépulcral, ou de paroles déclamées de manière plus martiale. Le tout crée une ambiance envoûtante visant à exprimer à travers cette harmonie toute en contrastes leur vision des passions humaines : dualité entre bonheur et infortune, bien et mal, vie et mort.
Après Bordeaux fin 2011, ce ne sera que la seconde apparition scènique de Liyr dont l'album "Sub terra infernis" vient de sortir.

Chroniques :

« Dans le genre néoclassique, les Français de Liyr reviennent avec un second album toujours aussi symphonique et pompier. L'arrivée d'Alexandra Nordrac au chant sur quelques titres apporte une nouvelle couleur au groupe, et le titre "Aire [Eternity]" est une pure réussite du genre. » Obsküre

FLINT GLASS : 22h00-22h40

(Brume Records/Funkwelten/Tympanik Audio - Paris) http://flintglass.free.fr

A travers son projet solo Flint Glass, le parisien Gwenn Trémorin développe sur chaque album un nouveau concept lui permettant de retranscrire en musique les émotions ressenties en explorant ses multiples sources d'inspiration : l'univers fantastique peuplé de divinités souterraines issues de l'imagination cauchemardesque de l'écrivain Lovecraft (album "Nyarlathotep"), les mystères architecturaux des pyramides et le panthéon égyptien revisité à l'instar d'Enki Bilal dans sa trilogie "Nikopol" (album "Hierakonpolis"), les paysages du lac Baïkal au fond de la lointaine et glaciale Sibérie (maxi "Circumbaikal" en collaboration avec l'artiste russe Arx Kaeli), les interractions entre technologies analogiques et numériques (album "Information Gigabyte" en collaboration avec le groupe allemand Telepherique)... Ses compositions électroniques visent à créer une ambiance cinématographique où les nappes dark-ambient fortement texturées de sonorités industrielles sont relevées par une rythmique que ne rejetteront pas les amateurs de techno.
L'un des artistes français de la scène industrielle actuelle qui s'exporte le mieux, Flint Glass est invité à jouer dans les plus grands festivals de la scène (la fameuse Wave Gothic Treffen de Leipzig ou l'emblématique Maschinenfest en Allemagne notamment, mais aussi le montant Wroclaw Industrial Festival où il a partagé l'affiche avec les légendaires et fondateurs du style industriel Psychic TV) et a parcouru l'Europe entière, du Portugal à la Russie, mais sa musique a aussi traversé l'Atlantique pour des concerts en Californie et au Mexique. Ce sera son second passage sur l'agglomération annécienne après son live du Ground Zero Festival à l'auditorium Victor Hugo de Meythet au cours duquel il avait partagé l'affiche avec la fine fleur de l'electronica française, Mlada Fronta et Mimetic. Après Annecy, ce sera au tour de la Russie d'accueillir Flint Glass.

Chroniques :

« Flint Glass nous invite à un voyage électronique au format cinémascope sans image, film sonore glacé sur nappes voluptueuses. Le beat se fait tour à tour dansant, intrigant et diablement sombre, mécanique et cinglant. » Obsküre
« L'une des révélations les plus pertinentes de l'indus français. » D-Side
« Les harmonies sont maîtrisées, les rythmes sont saturés, l'ambiance est envoûtante et une sonothèque bien achalandée parachève un résultat ni trop dark, ni élec "trop" indus. » Prémonition
« Industriel pris entre l'ambient dark et la noise rythmique, le spectre sonore est très large et inédit. D'une froideur rarement égalée. Plus que des sensations, ce sont des images qui nous viennent. » Elegy
« A la première écoute des fondations instrumentales et rythmées formant Hierakonpolis, liées entre elles par des ruelles interludes et ambiantes, on comprend que Monsieur Flint Glass sait tirer le meilleur parti de ses machines. En effet, les compositions riches et complexes transportent l'auditeur dans un monde virtuel et urbain perdu au milieu du désert et de la canicule. » D-Side

TZOLK'IN : 22h40-23h20

(Ant Zen/Divine Comedy - Empusae & Flint Glass) http://www.tzolk-in.com

Ce projet, né de la collaboration entre Empusae et Flint Glass, est un concept musical inspiré par la mythologie maya et notamment son fameux calendrier rituel prédisant la fin du monde pour cette année. Parfaite symbiose entre les deux artistes, Tzolk'in est une traversée musicale désincarnée aux limites du rêve, hantée par des rythmiques tribales comme autant de spectres. Les compositions ambiantes et atmosphériques savent se faire visuelles et évocatrices, pleines de mystères pour évoquer cette civilisation maya fantasmée, entre visions oniriques et trames hypnotiques. Bienvenue dans la traversée intemporelle d'un monde imaginaire rituel appelée Tzolk'in ! A travers un troisième album sorti chez Ant-Zen, autre label de référence en harsch-indus et musiques électroniques, Tzolk'in a poursuivi l'exploration des cultures précolombiennes avec une incursion musicale dans la civilisation aztèque cette fois-ci.
C'est vraiment à travers l'expérience du live que Tzolk'in prend toute sa dimension, grâce à la dichotomie entre musique électronique et percussions organiques qui en font un groupe à part de la scène électro-indus. En 2011, le public français a pu les voir à l'occasion de leurs prestations particulièrement réussies du Noxious Art Festival à Vesoul (nous, les convulsifs, y étions!) et de la Fête de la Musique Industrielle à Paris, mais le projet évolue aussi souvent à l'étranger. La configuration enchaînée entre les deux projets soli de ses membres et le versus reste exceptionnelle, n'ayant pour l'instant été jouée qu'au Summer Darkness Festival d'Utrecht aux Pays-Bas!

Chroniques :

« Une fois de plus Tzolk’in parvient à nous emmener très loin et à développer tout un univers en quelques titres. » Elegy
« Tzolk'in touche au but sans faillir et il suffit de fermer les yeux pour se retrouver immédiatement dans les jungles hostiles. Un album magnifique et captivant, enthousiasmant et intrigant par son propos. Que du bonheur! » Guts of Darkness
« Le duo continue de produire une musique méditative, inspirée de la civilisation maya et de son rapport singulier au temps qui passe. Le résultat est à la hauteur du talent conjugué des deux protagonistes. La collaboration est aboutie, la production parfaite. » Prémonition
« Une électronique ambient fine et racée, traversée de passages plus rythmiques. Des percussions tribales, mais aussi des voix incantatoires, en arrière-plan, qui accentuent l'aspect sacré d'un disque qui, s'il ne prophétise pas l'Apocalypse prochaine, pourrait bien constituer la bande originale de ses prémices. » D-Side

EMPUSAE : 23h20-24h00

(Hands/Divine Comedy/Sub.Session - Gand BE) http://www.empusae.com

La musique d'Empusae, empreinte de mysticisme avec des titres évocateurs ("Ceremony", "Game of Confession", "Agony", "Résurrection", "Tenebris for the Unborn"...), est l'oeuvre d'un véritable orfèvre en la personne de Sal-Ocin qui n'a pas son pareil pour distiller sa nostalgie dans les nappes d'une musique électronique qui, loin d'être déshumanisée à l'instar de nombre de compositions synthétiques, est littéralement habitée, ce qui rend d'autant plus poignante l'intensité de ses morceaux, intensité accrue dans des montées vertigineuses par un imparable sens du rythme auquel ses qualités de percussionniste ne sont pas étrangères. En effet, Sal Ocin est aussi le percussionniste du groupe This Morn' Omina connu pour son entraînant " one eyed jack ", hymne des soirées industrielles, mais dont le talent est fréquemment mis à profit sur scène par d'autres grands noms de la scène industrielle, à l'instar d'In Slaughter Natives, Ah Cama Sotz, IC434... Ce n'est donc pas pour rien qu'après avoir été détecté par le label français Divine Comedy, il a été signé sur l'un des leaders de la scène electro-indus, Hands Records, et joue avec son projet solo dans de nombreux festivals (Gothic Festival en Belgique, Maschinenfest et Wave Gothic Treffen en Allemagne...) et partagé l'affiche avec de grands noms de notre scène des musiques sombres.

Chroniques :

« Usant à la fois de lyrisme précieux dans ses nappes de synthé et d'éléments empruntés au dark-ambient, Empusae concocte une formule alchimique, nous faisant voguer d'alcôves sombres en champs de bataille épiques. Qui d'autre sur la scène indus aurait pu réaliser ce type d'introspection? Nous sommes encore abasourdis par ce véritable tour de force qu'une poignée de machines a suffi à produire en concurrence presque déloyale d'un orchestre philarmonique au complet. » Elegy
« Artisan d'une electro sombre jamais vraiment ambient ni complètement tribale, mécanique et tout autant organique, le Belge distille un style et un son qui intriguent et interpellent. » Prémonition

Photographies :

Retrouvez les photographies de la soirée Iceberg #7 en ligne sur notre page Facebook :

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.332096843500891.76143.100001017341329&type=3

... ainsi que dans la galerie du photographe annécien Zoz :

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.332096843500891.76143.100001017341329&type=3#!/media/set/?set=a.309269135789525.70446.117142281668879&type=3